empreinte écologique de notre assiette
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Réduire notre empreinte écologique dans notre assiette (2/4)


Dans un premier article, nous avons abordé que d'éviter le gaspillage alimentaire permet de réduire notre empreinte écologique.

Dans ce même article, nous énoncions que l'alimentation est une partie importante de notre consommation et que l'empreinte écologique se différencie selon notre manière de consommer individuellement et collectivement. Pour cet article, nous aborderons la consommation de viande. Suivront ensuite la provenance des aliments et le type de culture.

La consommation de viande en quelques chiffres

Selon les statistiques tenues par Agriculture Canada, la consommation de viande par personne au Canada se situe en 2021 à 85.51 kilos, à cela s'ajoute une dizaine de kilos de poissons (vous ne trouvez pas ce chiffre dans le tableau car cette consommation n'était pas comptabilisé en 1980).

En observant ces chiffres, nous constatons une diminution de la consommation de viande totale par habitant (et de boeuf!) significative entre 2003 et 2021. Cela peut certainement être expliqué par plusieurs facteurs, dont le prix de cette denrée, les prises de conscience de sa propre santé et de celle de l'environnement. 

consommation de viande par habitant

L'impact de la consommation de viande sur l'environnement

Cela ne date pas d'hier et plusieurs études qui se sont penchées sur l'empreinte écologique en lien avec la consommation de viande sont éloquentes : la consommation de viande joue un impact important sur l'environnement.

Le centre international de référence sur le cycle de vie des produits a mené plus d'une étude sur le sujet. Voici quelques résultats:

  • Un régime végétarien permet de réduire de 25 % à 35 % les gaz à effet de serre (GES) dégagés par la production agricole et de 30% à 50% pour un régime végétalien (entièrement végétal). 
  • La production d’aliments d’origine animale est responsable de 72 à 78 % de toutes les émissions de GES du secteur agricole mondial.
  • La production d'un kg de bœuf génère 32,5 kg de CO2, 33 kg de CO2 pour un kg d'agneau à 33 kg de CO2 et 2,9 kg de CO2 pour 1 kilo de porc.
  • En comparaison, 1 kg de soya, de noix, de riz ou de légumes génère environ 1 kg de CO2. 

 

l'assiette Québecois
Source: Le centre international de référence sur le cycle de vie des produits

 

Quelques stratégies pour réduire sa consommation de viande

Changer ses habitudes alimentaires peut prendre du temps et paraître difficile pour certains. C'est tout à fait normal que cela demande non seulement un effort mais aussi une dose de motivation, de recherche et de créativité. 

Sans être exhaustif, on vous donne quelques trucs ou quelques défis pour progresser.

D'abord vous pourriez commencer par faire le défi d'un mois. Un mois sans boeuf. Avec toute la variété qu'il vous restera, cela ne devrait pas être insurmontable.  Vous pourriez garder cette habitude pour la suite. 

Ensuite, vous pourriez faire le défi des lundis sans viande: pas de boeuf, de poulet, de porc... Encore là, il vous reste beaucoup, beaucoup de variétés pour le reste et cela pourrait vous amener à faire de belles découvertes. Il existe une multitude de sites Internet spécialisés dans les recettes végétaliennes. Vous pouvez commencer par le site de Vegan Québec qui met de l'avant de l'information à profusion, des recettes, des trucs et astuces pour cuisiner... 

Une chose certaine, vous n'êtes pas obligé de vous diriger à deux pieds joints dans une alimentation 100% végétalienne.  Vous pouvez commencer par tester quelques recettes et opter pour un régime flexitarien.
Le flexitarisme ou semi-végétarisme, est une pratique alimentaire dont la base quotidienne est végétarienne, mais qui autorise une consommation occasionnelle de viande. Le consommateur qui choisit ce type d'alimentation réduit considérablement sa consommation de viande sans pour autant être devenu végétarien ou végétalien.

C'est prouvé et démontré de plusieurs sources très pertinentes que l'empreinte écologique liée à la consommation de viande est grandiose, spectaculaire.  Comme dans tout changement d'habitude de consommation, il est pertinent de faire des essais et erreurs, de se laisser le temps de s'acclimater afin de pouvoir assurer la pérennité de ce changement. Ce qui est important, c'est de progresser dans une diminution de notre empreinte écologique et la réduction de la consommation de viande est certainement une belle avenue à explorer. 

Écologiquement vôtre,

eco loco


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